Archives mensuelles : octobre 2011

L’EXPOSITION NOCTIGARE

NOCTIGARE ou « fenêtres » sur la ville endormie

Exposition à voir actuellement sur les grilles de la Gare de l’Est

Au cœur de Paris, la Gare de l’Est vit au rythme de l’Homme. La nuit, elle semble dormir. Tout s’arrête pour laisser place à un vide à forte identité, un « entre-deux » mis en scène par un éclairage urbain. Passages souterrains, quais et rails, auvents et caténaires structurent ce territoire ferroviaire pour créer un maillage, sorte de résille plus ou moins dense qui encadre et met en valeur la ville endormie.

NOCTIGARE expo photoTerritoires urbains et ferroviaire – Crédit photographique : © Véronique Samson – L’exposition a lieu sur les grilles de la Gare de l’Est. L’exposition est prolongée en décembre 2011.

C’est à travers des fentes, des « fenêtres » que nous découvrons ainsi l’espace urbain qui flanque et enjambe l’espace ferroviaire. Evadons nous plus loin encore à travers ces tableaux nocturnes et écoutons les murmures de la ville par delà le décor architectural dans NOCTIGARE.

voir le teaser NOCTIGARE – photographies et montage : Véronique Samson

L’exposition est prolongée jusqu’en décembre 2011.

LA CRISE ou la fin des haricots

La photographie du jour :

Veronique_Samson euro

                                                     Crédit photographique : © 2011 Véronique Samson

LE COUPLE, DEUX mais différent

présence – absence

soleil – ombre

deux

double

double, deux Veronique Samson

Ambiance dans le nouveau centre culturel JOB à Toulouse – Crédit photographique : © 2011 Véronique Samson

JOB, de l’usine à la culture

A Toulouse, l’ancienne usine de papier JOB, représente encore aujourd’hui un symbole fort. C’est celui des combats menés pour garder l’outil de travail, pour éviter la délocalisation, la liquidation et plus récemment la destruction du bâtiment appelé « amiral« . JOB c’est aussi ce fameux papier à cigarettes.

Construite entre 1929 et 1931, dans un style résolument moderne, l’usine JOB produisait du papier couché. En 1986, Vincent Bolloré se porte acquéreur de l’usine et restructure. Il revend certains biens immobiliers, licencie et finalement revend en 1992 la moitié de ses parts à un industriel hollandais. En 1995, l’usine change à nouveau de propriétaire : elle est rachetée par un groupe papetier allemand. En décembre 2003, la destruction du site commence. Seul l »’amiral » sort indemne de la tempête.

En 2005, la Mairie de Toulouse achète ce bâtiment. Aujourd’hui après quelques années de travaux, l' »amiral » accueille une piscine, l’école de musique Music’Halle, des salles de spectacles, des studios de répétition et d’enregistrement de musique, des salles pour les associations de quartier et pour l’association des anciens salariés de JOB.

JOB en fete
Dans la rue qui mène à l’ancienne usine JOB, adultes et enfants défilent et jouent. Jonchée de papier JOB, la rue est devenue un espace de fête ! Crédit photographique : © Véronique Samson.

 

Si les anciens salariés de JOB n’avaient pas lutté pour garder ce patrimoine industriel, l’ensemble du site serait devenu vraisemblablement une résidence fermée avec grille et digicode comme on en voit tant à Toulouse. Alors chapeau les JOB ! Good job…