Archives de Tag: exposition

Gazon volant : d’étranges sculptures

Cette année, la ville de Rennes se met au vert pendant quelques mois. C’est dans le merveilleux jardin du Thabor que l’on peut voir l’installation paysagère de Laurence de Leersnyder, produite et présentée par 40mcube.

Dans son exposition intitulée « Perspective de fuite à l’anglaise », l’artiste propose sept sculptures volantes. Ce sont sept plaques de gazon qui se déforment, ondulent et décollent, laissant au sol une empreinte de terre.

Avec cette envolée de verdure, l’artiste provoque l’étonnement et la curiosité des visiteurs. Est-ce réellement de la pelouse ou est-ce du gazon artificiel ? La tentation est forte d’enfreindre la pancarte « pelouse interdite » pour aller vérifier la matière. Mais méfiez-vous car le gardien du parc vous chassera et vous ne pourrez pas vous échapper sur ces oniriques gazons volants.

Le gazon volant

Sculpture de Laurence de Leersnyder. Crédit photographique : © 2017 Véronique Samson
« Perspective de fuite à l’anglaise » – acier, terre et gazon artificiel – à voir au jardin du Thabor de Rennes jusqu’au 30 septembre 2017.

MORIO et sa mer intérieure

« C’est un paysage mental. Un paysage de mémoire, non pas d’un étroit particulier mais une possibilité du spectacle de la mer ».

MORIO expose sa mer intérieure, calme, agitée… Chaque jour, c’est un nouveau dessin qu’il révèle. C’est à voir à Quimper (à la galerie artem) à partir du 8 décembre 2012.

morio

LE BONHEUR EST VACHE ou LA COW PARADE

Née à Chicago en 1999, la Cow Parade a sillonné le monde entier pour présenter ses vaches. Après Paris (2006), Marseille (2007) et Bordeaux (2010), un troupeau de bovins tagués, bariolés et vachement artistique a battu le pavé toulousain.

Les vaches ont fait leur apparition sur la place du Capitole le 1er septembre pour ensuite se disperser dans les différents squares et jardins de la ville. Elles ont toutes le même gabarit. Vous les découvrez debout ou couchées, en plein ou en filaire.

Actuellement, le bonheur est vache à Toulouse, mais n’en est-il pas toujours ainsi ?

cow parade a toulouse

Après le coq au vin, la vache au vin… Crédit photographique : © 2012 Véronique Samson.

PEAU NEUVE ou LE PALAIS DE LA BERBIE

Il a fallu pas moins de 10 ans de travaux de rénovation pour pouvoir enfin redécouvrir la plus grande collection au monde des chefs d’œuvres de Toulouse Lautrec dans le Palais de la Berbie à Albi.

Il faut souligner la prouesse d’un tel chantier, phasé en trois étapes. En effet, malgré les lourds travaux d’infrastructure, le musée d’Albi n’a jamais fermé ses portes au public.

Ce nouveau musée devait répondre aux impératifs d’accessibilité (à tous les publics) et aux demandes actuelles, telles un auditorium, des ateliers pédagogiques, salle d’exposition temporaire. La mise aux normes en terme de lumière, de contrôle de l’atmosphère et le chauffage exigeaient un savoir faire certain pour intégrer cette technique surtout dans un bâtiment classé.

Pour réaliser cet ambitieux programme, l’agence d’architecture Dubois et Associés, qui a gagné le concours européen en 1997, a proposé de creuser la Cour d’honneur (- 11 m de profondeur), afin de ne pas toucher à l’infrastructure existante. Confronté à cette contrainte du classement au patrimoine des monuments historiques, il a fallu faire passer le matériel technique et les gravats à évacuer par dessus les toitures du bâti.

A l'interieur du musée Toulouse Lautrec

A l’intérieur du Palais de la Berbie se côtoient brique rouge et béton gris pour les parties réaménagées.  Surprise, surprise…grâce aux travaux, les archéologues ont pu mettre à jour un pavement daté du XIII siècle dans la salle, qui serait identifié comme la salle du tribunal d’inquisition. Par ailleurs, sous le plâtre d’un plafond construit comme une carène de bateau retourné, on a découvert un décor végétal et animal datant fin XVe début XVIe.  Crédit photographique : © 2012 Véronique Samson

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Compte tenu des découvertes archéologiques faites au cours des travaux, le cahier des charges réalisé par le conservatrice en chef et directrice du musée, Danièle Devynck, a été remis en cause à maintes reprises. Un véritable casse-tête chinois ! Que faire lorsque l’on découvre un sol magnifique, exceptionnel et en bon état, même s’il a perdu ses couleurs vertes, jaunes et noires ? Soit on constate tout simplement et on replace une dalle de béton au sol pour utiliser les murs d’exposition; soit on met en valeur le pavement du XIIIe siècle, on tire un trait sur les 85 m linaire d’exposition et on cherche à remplacer cette surface ailleurs. C’est bien-sûr cette dernière solution qui a été adoptée par la conservatrice en chef et l’architecte en chef des monuments historiques, Patrice Clavel.

Actuellement, la surface d’exposition compte 4 200 m² (avant travaux 2 900 m²) et l’on peut découvrir les œuvres de Toulouse Lautrec sous un autre jour. Passées auparavant inaperçues car mal mises en valeur ou placées dans des réserves faute de lieu d’exposition, les œuvres sont maintenant telles des joyaux dans un magnifique écrin rouge.

2 300 personnes par jour ont visité le musée courant mai (2012) ! Ce record d’affluence est certes lié aux nombreux jours fériés et aux ponts mais ce n’est pas l’unique raison. Depuis juillet 2010, Albi peut être fière d’avoir pu faire inscrire la Cité épiscopale sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Le Palais de la Berbie fait partie du périmètre inscrit. Depuis le nombre des visiteurs n’a cessé de croître.

Albi, surnommée « la ville rouge« , ville au patrimoine très riche, ville très accueillante, ville ouverte…une ville à découvrir ou à redécouvrir a b s o l u m e n t !

ENVIE DE LA GARE

Envie de la Gare, c’est une exposition photographique que vous pouvez voir sur les grilles de la Gare de l’Est.

Allez-y, les photos d’Eric Charlot, Gérard Niermont, Véronique Mercier et Véronique Samson sont accrochées jusqu’au 21 novembre 2011 !

Envie de la gare - expo photoenvie de la gare - expo photo

 

Belle balade photographique à toutes et à tous et bon 11 novembre 11h15

SORTIR A PARIS – expo photo

Actuellement, j’expose NOCTIGARE sur les grilles de la Gare de l’Est, allez-y ! Les photos restent accrochées jusqu’au 21 novembre 2011.

NOCTIGARE Veronique Samsonagenda de l’exposition NOCTIGARE – Crédit photographique : © 2011 Véronique Samson

 

Pour voir le teaser : cliquez NOCTIGARE

et

les photos

NOCTIGARE – expo photo

Elle est visitée, elle est vue par les Parisiens et les Parisiennes, c’est EnVie de la Gare, l’exposition commune organisée par les Rencontres Photographiques du 10e.

C’est dans ce cadre que NOCTIGARE s’expose également.

NOCTIGARE Veronique Samson

capture d’écran – les Rencontres Photographiques du 10e

 

Ne manquez pas les photographies d’Eric Charlot, Gérard Niermont, Véronique Mercier, VMX.

Ainsi que le teaser de NOCTIGARE : http://vimeo.com/27916361

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L’EXPOSITION NOCTIGARE

L’EXPOSITION NOCTIGARE

NOCTIGARE ou « fenêtres » sur la ville endormie

Exposition à voir actuellement sur les grilles de la Gare de l’Est

Au cœur de Paris, la Gare de l’Est vit au rythme de l’Homme. La nuit, elle semble dormir. Tout s’arrête pour laisser place à un vide à forte identité, un « entre-deux » mis en scène par un éclairage urbain. Passages souterrains, quais et rails, auvents et caténaires structurent ce territoire ferroviaire pour créer un maillage, sorte de résille plus ou moins dense qui encadre et met en valeur la ville endormie.

NOCTIGARE expo photoTerritoires urbains et ferroviaire – Crédit photographique : © Véronique Samson – L’exposition a lieu sur les grilles de la Gare de l’Est. L’exposition est prolongée en décembre 2011.

C’est à travers des fentes, des « fenêtres » que nous découvrons ainsi l’espace urbain qui flanque et enjambe l’espace ferroviaire. Evadons nous plus loin encore à travers ces tableaux nocturnes et écoutons les murmures de la ville par delà le décor architectural dans NOCTIGARE.

voir le teaser NOCTIGARE – photographies et montage : Véronique Samson

L’exposition est prolongée jusqu’en décembre 2011.

EXPOSITION PHOTO VERONIQUE SAMSON

NOCTIGARE

ou « fenêtres » sur la ville endormie

avec les Rencontres Photographiques de la Mairie du 10e

Au cœur de Paris, la Gare de l’Est vit au rythme de l’Homme. La nuit, elle semble dormir. Tout s’arrête pour laisser place à un vide à forte identité, un « entre-deux » mis en scène par un éclairage urbain. Passages souterrains, quais et rails, auvents et caténaires structurent ce territoire ferroviaire pour créer un maillage, sorte de résille plus ou moins dense qui encadre et met en valeur la ville endormie.

Noctigare Veronique Samson

C’est à travers des fentes, des « fenêtres » que nous découvrons ainsi l’espace urbain qui flanque et enjambe l’espace ferroviaire. Evadons nous plus loin encore à travers ces tableaux nocturnes et écoutons les murmures de la ville par delà le décor architectural dans NOCTIGARE.

voir le teaser NOCTIGARE – photographies et montage : Véronique Samson

L’exposition est prolongée en décembre 2011.

MARC RIBOUD à Cognac

Qui ne connaît pas Zazou, « le peintre de la Tour Eiffel », perché sur une poutrelle ou bien encore « la fille à la fleur », Jan Rose Kasmir, cette jeune femme qui en 1968 offre une fleur contre les lames des baïonnettes des soldats de la garde nationale près du Pentagone et Gong Li sur le tournage du film Vivre de Zhang Yimou ? Ce sont les clichés noir et blanc pris par le photographe lyonnais Marc Riboud.

Actuellement ses photographies sont exposées au Quai Hennessy à Cognac (jusqu’au 16 octobre 2011 – exposition gratuite). Ce sont des clichés pris en Chine en 1957 mais aussi en 2005. Quelques photographies couleurs dénotent dans l’exposition mais il utilise la couleur de façon tellement admirable ! Une large bande rouge souligne les horizontales sur une photo du mur de la Cité Interdite à Beijing (Chine). Mais chez Marc Riboud, tout est construction, ce sont des lignes harmonieuses qui guident inconsciemment l’oeil. A voir absolument, surtout pour les adeptes du Noir et Blanc et qui ne voient toujours aucune qualité à la photographie couleur !

Cognac Paradis - Veronique SamsonLa bouteille de cognac « Paradis » a été conçue par des créateurs proches de l’univers des parfums. Ce cognac a été composé par Maurice Filloux en 1979. C’est le fruit d’assemblage de plusieurs centaines d’eaux-de-vie. Crédit photographique : © Véronique Samson

A voir aussi le célèbre Vest Pocket (Kodak) offert par son père et le M3 (Leïca) avec lequel il a photographié Zazou. Ne manquez pas non plus la vidéo, dans laquelle Marc Riboud explique sa démarche, parle du regard et incite à la curiosité. C’est un homme qui parle sans emphase. Sa simplicité, la profondeur de son âme sont très touchantes.