Après son enfarinage du 1er février 2012, François Hollande, avait déclaré dans son twitt du lendemain : « Je tiens à vous dire que je ne changerai pas la manière avec laquelle je veux dialoguer avec les Français. Je souhaite garder ma liberté. »
Lors de son intervention du 11 février 2012 au Sommet de l’innovation Futurapolis, à Toulouse, le service d’ordre était portant assez tendu. Les gardes du corps et policiers avaient interdit à la presse de s’assoir au premier rang, impossible également de s’approcher de la scène, à part deux cameramen qui filmaient l’événement en continu.
François Hollande avec le journaliste Franz-Olivier Giesbert du Point et Pierre Cohen à gauche, invités au Futurapolis de Toulouse. Il aurait simplement fallu un super zoom pour réaliser LA photo ! Crédit photographique : © 2012 Véronique Samson
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Il semble bien que les consignes d’ordre et de sécurité aient été données afin qu’un éventuel deuxième paquet de farine ne vienne ternir la neige toulousaine !
La tâche du SPHP (service de protection des hautes personnalités) ou celle du garde du corps n’est pas aisée surtout pendant les campagnes électorales. Savoir être là à tous moments mais être discrets à la fois, c’est un juste équilibre qui est demandé à ces agents de sécurité. Après l’enfarinage parisien, il est certain qu’il a fallu revoir l’efficacité du service.
A la fin de son discours, François Hollande était attendu par les médias à l’extérieur pour être interviewé. Agglutinés devant une porte de sortie, ne lâchant pas un centimètre pour pouvoir faire LA photo et L‘interview, les médias ont grelotté plus de trente minutes dans le froid. Mais François Hollande est sorti discrètement par une autre porte. Il s’est engouffré dans une voiture noire aux vitres teintées. Envolé l’oiseau ! pas de photo…et surtout risque zéro.
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