Archives de Tag: photojournalisme

TOUCHE PAS A DIEU…TABERNACLE ! ou un pique-nique toulousain mouvementé

Aujourd’hui, dernière représentation de la pièce GOLGOTA PICNIC de Rodrigo Garcia au Théâtre Garonne de Toulouse et sous la protection de la police. Mais ils n’étaient pas nombreux les catholiques de France Jeunesse Civitas qui avaient organisé cette manifestation criant au blasphème.

Golgota Picnic protegee par la police

Brandissant des pancartes « Non au blasphème », « Attaquer la religion c’est de la discrimination », « Discrimination catholique ras le bol ! »,  les manifestants ont chanté des chants religieux et ont crié des slogans sans agressivité. Crédit photographique : © 2011 – Véronique Samson.

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Les catholiques manifestent devant le Theatre Garonne

Face aux banderoles des manifestants, il n’y avait que quelques curieux aux balcons et la police devant les barrières de protection. La représentation de Golgota Picnic a commencé à l’heure. Crédit photographique : © 2011 – Véronique Samson.

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Les catholiques manifestent devant le Theatre Garonne

A genou sur le parking bitumé, les manifestants ont prié et ont brandi chapelets et cierges – Crédit photographique : © 2011 – Véronique Samson.

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Mais finalement que reprochent-ils à cette pièce ? Inadmissible, impudique, non, il n’est pas possible de montrer un pianiste nu dans cette pièce, déclare un des manifestants, qui n’a pas vu la pièce mais qui aurait regardé des extraits sur internet. Par ailleurs, ils disent qu’il est impossible de montrer une telle pièce alors que d’un autre côté on condamne la pédophilie. Mais où est le rapport ?

Par ailleurs, que veulent ces manifestants lorsqu’ils scandent « Catholiques debout, la France est à nous » ? Nous sommes ici bien loin du débat sur la création artistique et ce que l’on considère comme étant de l’art…

ENVIE DE LA GARE

Envie de la Gare, c’est une exposition photographique que vous pouvez voir sur les grilles de la Gare de l’Est.

Allez-y, les photos d’Eric Charlot, Gérard Niermont, Véronique Mercier et Véronique Samson sont accrochées jusqu’au 21 novembre 2011 !

Envie de la gare - expo photoenvie de la gare - expo photo

 

Belle balade photographique à toutes et à tous et bon 11 novembre 11h15

NOCTIGARE – expo photo

Elle est visitée, elle est vue par les Parisiens et les Parisiennes, c’est EnVie de la Gare, l’exposition commune organisée par les Rencontres Photographiques du 10e.

C’est dans ce cadre que NOCTIGARE s’expose également.

NOCTIGARE Veronique Samson

capture d’écran – les Rencontres Photographiques du 10e

 

Ne manquez pas les photographies d’Eric Charlot, Gérard Niermont, Véronique Mercier, VMX.

Ainsi que le teaser de NOCTIGARE : http://vimeo.com/27916361

et

L’EXPOSITION NOCTIGARE

ARCHITECTURE et DANSE

Elisa Martin Pradal, de la Compagnie La Baraque conçoit et réalise des chorégraphies. Elle présente une performance intitulée « Blanc-Seing » dans le cadre de l’inauguration du centre culturel JOB de Toulouse. Elle est accompagnée de Florence Gatti et du compositeur Philippe Gal.

danse aquatique

Elisa Martin Pradal – Compagnie La Baraque – Crédit photographique : © 2011 Véronique Samson

Architecture et danse

Chorégraphie d’Elisa Martin Pradal – Compagnie La Baraque dans la nouvelle salle de danse du centre culturel JOB devant les photographies de Yutharie Gal-Ong.
Crédit photographique : © 2011 Véronique Samson

AZF – le procès en appel de l’explosion du 21 septembre 2001

AZF : une catastrophe chimique qui a eu lieu il y a dix ans et qui a marqué toute la population toulousaine. Pendant quelques années, les enfants qui assistaient au feu d’artifice du 14 juillet s’inquiétaient de savoir s’il s’agissait d’une autre explosion ! Aujourd’hui encore, celle-ci laisse des traces douloureuses.

l'association des Sinistrés du 21 septembreL’association des Sinistrés du 21 septembre affiche sa banderole et ses revendications devant l’entrée de la salle Mermoz où se déroule aujourd’hui le procès en appel de l’explosion AZF. Crédit photographique : © Véronique Samson

 

C’est aujourd’hui aussi que débute le procès en appel.

Il est 15h l’audience commence avec une heure de retard. Après avoir constaté l’identité des prévenus, la Cour prend acte des constitutions de partie civile de toutes les victimes qui se présentent. Elle appelle tous les témoins et experts un par un. C’est long et fastidieux mais ce sont eux qui durant les quatre mois à venir vont éclairer la juridiction sur toutes les questions qui vont leur être posées.

Ce qui va être évoqué également en fin de cette journée ou demain, ce sont les problèmes liés à la procédure, doit-on laisser le groupe Total et son Pdg dans la procédure en appel, quel statut doit on leur réserver ?

Denis Benayoun, avocat au barreau de Toulouse

Maître Denis Benayoun, avocat au barreau de Toulouse, à l’entrée de la salle d’audience. Il représente 84 parties civiles, essentiellement des enseignants et le personnel de deux écoles situées à proximité du site AZF ainsi que des personnes vivant à proximité de l’ancienne usine. Crédit Photographique : © Véronique Samson

 

Deux ans après le procès en première instance, les attentes sont grandes. Car si les préjudices sont reconnus à l’issue du procès de novembre 2009 et si les fautes ont été rappelées par cette juridiction, Maître Benayoun souhaite que « la décision prise en novembre 2009 soit réformée. Il est nécessaire que la Cour se penche sur les causes de l’explosion. Il faut définitivement mettre de côté les pistes farfelues telles que les pistes terroristes, intentionnelles, l’hélicoptère, l’arc électrique etc. Cela suffit. On est sur un accident chimique dont la responsabilité pénale incombe aux personnes qui sont poursuivies« .

Combien d’explosion a-t-on entendu lors de l’accident du 21 septembre 2001 ? Certains ont entendu une explosion, d’autres en ont entendu deux. En novembre 2009, l’instruction et le jugement de première instance ont conclu qu’il n’y avait qu’une seule explosion. Cependant, les salariés d’AZF qui se sont constitués partie civile ne sont pas d’accord avec la thèse de l’accident chimique et ont entendu deux explosions. En première instance, des tests ont été effectués. Maître Benayoun nous rappelle que 23 tirs ont été reproduits à cette occasion. Or, c’est « le 24e tir qui a pu mettre en évidence la possibilité d’une seule explosion par le mélange de produits« .

Il faudra attendre mardi prochain pour rentrer dans le vif des débats. « Il nous tarde« , ajoute Maître Benayoun.

Alors affaire à suivre !

Coordonnées de Maître Benayoun

LA CRISE ou la fin des haricots

La photographie du jour :

Veronique_Samson euro

                                                     Crédit photographique : © 2011 Véronique Samson

HOMO FABER AU XXIe SIECLE ou la transmission des savoirs

A l’heure où en France, les travailleurs se suicident sur leur lieu de travail, ce POM (Petite Oeuvre Multimédia) intitulé « HOMO FABER ou la transmission des savoirs » nous montre qu’il existe d’autres approches du travail. Oui, en Picardie, on peut aimer son travail et en être fier !

cliquez pour voir le POM/vidéo

st samson Carte postale représentant l’ancienne usine de carrelage de St Samson la Poterie. Actuellement elle a peu changé faute d’entretien de l’ancien propriétaire. © crédit photographique : Véronique Samson

Loin d’être de simples opérateurs, David et ses collègues sont acteurs. Ils ne connaissent pas la parcellisation des tâches, « on fait du début jusqu’à la fin ». Pas de rétention d’information et de jeu de pouvoir; ces salariés se transmettent entre eux leur savoir et leur savoir-faire dans le domaine de l’argile et du carrelage pour créer un produit unique, façonné de leurs mains.

A St Samson la Poterie, il fait bon vivre et bon travailler !

On en parle aussi sur FlicR.

 

VISA POUR L’IMAGE

Ainsi s’achève la semaine professionnelle du 22e festival international du photojournalisme VISA POUR L’IMAGE de Perpignan.

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Exposition des photographies de Marie Clauzade intitulées « my name is Vijai  Ahmedabad (Inde) » sur la Têt à Perpignan pendant le festival Visa pour l’Image – crédit photographique : © Véronique Samson

Selon Jean François Leroy, le festival Visa pour l’Image 2010 est un cru exceptionnel.

25 photojournalistes étaient exposés dans toute la ville, dont 3 femmes brillantes : Andrea Star Reese, Gali Tibbon et Stephanie Sinclair. Quelques photographes femmes ont été également présentées lors des traditionnelles projections nocturnes et elles ont obtenu des prix : prix Getty Images pour 3 femmes (et 3 hommes), et le Visa d’or pour la catégorie Magazine pour Andrea Star Reese et son reportage Urban Cave, des hommes et des femmes SDF à New York.

Bien sûr les photographies impressionnantes des conflits, des guerres et des catastrophes ont pris énormément de place. Mais le reportage de Guillaume Herbaut sur le trafic des métaux à Tchernobyl n’est pas passé inaperçu et celui de Munem Wasif sur la foi au Pakistan était assez touchant.

Depuis une semaine les photographes professionnels ont investi la ville de Perpignan. Après leur départ, c’est un public plus large qui va pouvoir découvrir les reportages. A plusieurs reprises, le public a mentionné se trouver un peu à l’écart des festivités des professionnels. Certains ont regretté de ne pas pouvoir échanger plus amplement avec les photographes professionnels, la sphère serait assez fermée et l’accueil pour les non professionnels inexistant. Badges et soirées privées ne facilitent pas nécessairement le brassage des idées.

Alors en attendant la 23e édition de Visa pour l’Image, bon reportage à vous toutes et à vous tous.

PAS DE RECONDUITE A LA FRONTIERE POUR LES OURS DES PYRENEES

Chantal Jouanno, secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, rencontre aujourd’hui les membres du Comité de Massif des Pyrénées. Il s’agit de débattre sur des propositions en vue d’une stratégie de préservation et de valorisation de la biodiversité pyrénéenne. Mais il s’agit bien-sûr d’évoquer aussi le problème de l’ours brun dans nos montagnes. Rassemblés devant la préfecture de Toulouse, les opposants à la réintroduction de l’ours, rythment avec des pétards le discours de la Secrétaire d’Etat.

Chantal Jouanno à Toulouse

De gauche à droite . Dominique Bur, préfet, Chantal Jouanno et son attaché de presse, à la préfecture de Toulouse – crédit photographique : © Véronique Samson

Que les opposants soient rassurés, Chantal Jouanno annonce qu’il n’y aura «pas de nouvelle introduction massive et systématique de l’ours», contrairement au gros titre de la Dépêche du Midi (Deux ours de plus ?). Cette méthode a crée des heurts au sein de la population locale, donc aujourd’hui il faut « sortir de cette logique », dit-elle. En 1996, huit plantigrades avaient été introduits, mais 3 sont morts. A l’heure actuelle, les ours se reproduisent naturellement et les plantigrades sont mieux adaptés à leur environnement de haute montagne. Elle insiste il n’y aura pas « d’introduction de 6 à 10 ours qu’on va chercher ailleurs ». Par contre, il y aura un «remplacement systématique des ours morts accidentellement», ainsi qu’un « suivi annuel de la population des ours ». Le Comité de massif co-décidera l’élaboration de la stratégie et réalisera le suivi. Dominique Maïtia, co-Président du comité de Massif, rajoute sur le ton de l’humour : « il n’y aura pas de reconduite à la frontière, pas de charter pour les ours… ». Il n’a pas précisé s’il s’agissait de la frontière espagnole ou slovène ! C’est également le Comité, qui sera chargé de définir ce qu’est un «ours à problème». Franska, tuée en 2007, a été définie ainsi par la Secrétaire d’Etat. Celle-ci a demandé à ce que le choix de l’ours se fasse cette fois-ci « sans pression médiatique et sans pression de calendrier ». Le plantigrade qui sera réintroduit ne devra pas être un ours nourri, qui aura l’habitude de se rapprocher des Hommes ». Il devra avoir un « comportement farouche » afin qu’il reste dans son milieu de haute voire moyenne montagne, ce qui avec Franska n’était pas le cas, selon Chantal Jouanno. Le prochain lâcher d’ours ne se fera pas avant le printemps 2011. Financièrement, il faut savoir qu’en 2006, un lâcher d’ours coûtait environ 500 000 euros par ours. Le lâcher aura lieu dans le Béarn puisque dans cette région, il ne reste plus que trois mâles. Une femelle sera introduite dans le massif afin que la reproduction se fasse naturellement. Actuellement 19 à 22 plantigrades vivent dans les Pyrénées. Mais nous sommes loin de l’objectif des 50 plantigrades, qui forment une population viable, réclamé par les défenseurs de l’ours.

Chantal Jouanno veut apaiser les passions et souhaite « faire de l’écologie sereinement et honnêtement ». Elle ne veut pas tomber dans les symboles et trouve réducteur de lier la biodiversité uniquement au problème de l’ours brun. La biodiversité, c’est aussi s’occuper du bouquetin, du vautour, du grand tétras et du desman. Elle rajoute : « la biodiversité, c’est aussi la qualité des eaux, l’alimentation, la pharmacopée. C’est un tout.» Mais de manière plus comptable, n’oublions pas de rappeler que l’Europe accorde des crédits pour la conservation de l’ours. L’Etat doit donc proposer des stratégies environnementales sérieuses, sinon il devra payer non seulement une amende mais à l’avenir les crédits seront bloqués. La stratégie d’apaisement de Chantal Jouanno ne sera donc peut-être pas aussi durable que son ministère…

DES MOTS D’AMOUR

Longue distance

vers Vancouver…

Nuage

crédit photographique : © Véronique Samson

et comme ils l’imaginent,

indestructible,

il tire sa révérence,

sans regret.

(Texte original de Colette)